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L’adolescence : une période de transformation

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L’adolescence, c’est cette période un peu floue où tout se transforme : le corps, les émotions, les envies, les repères…Un moment de vie souvent rempli de “je ne sais pas”, de silences, de doutes ; mais aussi de découvertes, d’expériences et d’apprentissages intérieurs.


Avant d’être sophrologue, j’ai longtemps accompagné des enfants et des adolescents en pédopsychiatrie. Et aujourd’hui encore, je reste fascinée par cette étape de la vie où tout se construit — parfois dans le chaos, mais toujours avec un potentiel incroyable.


Comprendre ce qu’il vit


Quand un adolescent doute, s’isole ou réagit avec colère, ce n’est pas qu’il rejette le monde : c’est souvent qu’il essaie de trouver sa place.Son corps change, ses repères aussi, et il cherche à comprendre qui il est dans tout ça.

Avant de vouloir “le rassurer” ou “trouver une solution”, il me paraît important de commencer par accueillir ce qu’il vit, sans jugement. Montrer qu’on est là pour écouter, avant même de chercher une réponse.


Bien souvent, les adolescents ont d’ailleurs envie et besoin de trouver leurs propres solutions, parce qu’ils sont à un âge où ils sont en quête d’autonomie.


Cherchons à les comprendre vraiment, pour leur permettre de réfléchir, de proposer des pistes, sans forcément donner de réponses toutes faites. Et surtout, montrons-leur notre confiance pour qu’ils trouvent eux-mêmes leur voie.


Les phrases à éviter (et celles qui font du bien)


Nos mots ont un poids immense, surtout à cet âge.

Et même avec la meilleure intention du monde, certaines phrases peuvent fragiliser un peu plus la confiance d’un ado.


  • Quand il est fermé ou silencieux:

À éviter :

« Sors un peu de ta chambre ! » – « Lève le nez de ton téléphone ! » – « Tu ne veux jamais parler et tu restes toujours dans ton coin. »

À essayer plutôt:

" J’ai l’impression que tu as besoins d’être tranquille en ce moment ! Sache que je suis là si tu veux parler de quelque chose et que j’aimerais beaucoup passer plus de temps avec toi "


  • Quand il est en colère ou qu'il réagit fort :

À éviter :

« Arrête de t’énerver pour rien ! » – « Tu exagères ! » – « Tu n’as pas à me parler comme ça ! »

 À essayer plutôt:

" Tu as le droit d’être en colère, mais j’aimerais comprendre pourquoi, pour qu’on puisse en discuter sans se blesser. "


  • Quand il ressent une baisse de moral :

À éviter :

« Oh, ça va, arrête de dramatiser, ce n’est pas grave. » – « Tu ne t’en souviendras plus dans quelques années. » – « À ton âge, moi… » – « Arrête de te plaindre tout le temps. »

 À essayer plutôt:

"Je vois que tu en as marre, que c’est une période difficile pour toi. Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? "


  • Et quand on ne sait pas quoi dire :

Le comportement à éviter : ne rien dire ou changer de sujet

 À essayer plutôt:

" Je ne sais pas trop quoi te dire, mais j’ai entendu ce que tu m’a dit "


Bien sûr, tous ces exemples sont à adapter au contexte. Nous sommes avant tout humains, et les maladresses de communication peuvent arriver à tout le monde. Le but de ces phrases n’est pas de culpabiliser, mais d’offrir des pistes pour faire autrement quand l’occasion se présente.


Ce qu’un adolescent cherche souvent derrière nos mots, c’est : "Est-ce que tu crois encore en moi ?”

Alors, essayons — autant que possible — que nos réponses lui montrent un “oui” à cette question qu’il se pose souvent, même derrière ses comportements les plus déroutants.



Trois gestes simples pour rebooster la confiance


  1. Valoriser les efforts, pas seulement les réussites.

    → “J’ai vu comme tu t’es appliqué, bravo pour ta persévérance.”

  2. Créer des moments sans attente.

    → Parfois, un trajet en voiture ou un repas sans téléphone dit plus qu’une grande discussion.

  3. Le laisser faire, décider, se tromper.

    → C’est en expérimentant qu’il apprend à se connaître et à se faire confiance.


Et la sophrologie dans tout ça ?


Je suis sophrologue et ancienne infirmière en pédopsychiatrie, et à de nombreuses reprises, j’ai vu à quel point la sophrologie pouvait être une béquille précieuse dans cette période de bouleversement.


Elle offre un espace où l’adolescent peut souffler, et apprendre à :


  • se reconnecter à son corps qui change,

  • reconnaître ses émotions sans s’y noyer,

  • reprendre confiance dans ses capacités,

  • se recentrer pour mieux vivre ses relations aux autres.


Les séances sont souvent ludiques, basées sur la respiration, le mouvement, et des visualisations positives.

Petit à petit, ils redécouvrent cette force tranquille qui était déjà là, simplement enfouie sous les doutes.



Envie d’en parler ou de découvrir comment la sophrologie peut aider votre adolescent ?

Prenez rendez-vous dès maintenant pour en discuter ensemble



 
 
 

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